Un collectif francophone CNV – Transformation sociale et écologique

« La CNV, repli individualiste ou changement social ? »

Tel était le thème du webinaire organisé par le collectif CNV-Transformation sociale et écologique, en abrégé CNV-TSE. Ils.elles étaient plus de 60 d’une quinzaine de pays le 16 novembre dernier à partager leurs analyses critiques, leurs engagements et leurs expériences en réunion sur internet. Un moment fort !

Merci spécial à Emilie Chapuis pour la co-animation, Hélène ARTAUD pour la technique et aux témoignants Cissao TAMBA (Sénégal), Leontine Keijzer-Gango (Burkina), Tarik LARAICHI (Maroc), Lusia Shammas (Irak), Clothilde Dumont de Chassart (Belgique), Violaine Felten de Arredondo (Bolivie).

La CNV-TSE, c’est un groupe de compagnonnage multiculturel, de recherche, d’inspiration et d’action, qui explore et partage concrètement, dans une perspective de soutien mutuel, différentes formes de transformations sociales et écologiques avec la CNV.

Les participant.e.s sont des personnes engagées dans une démarche de CNV et souhaitant la mettre au service de transformations sociales et écologiques (à l’intérieur de soi, avec ses proches, les systèmes sociaux et naturels), qui parlent français (quel que soit le pays de résidence, à condition de compatibilité de décalage horaire) et qui se sentent prêtes à une démarche d’apprentissage en commun et de solidarité mutuelle.

Voici ce que témoigne Clothilde Dumont de cette initiative : « Pour la CNV-TSE, je suis membre fondateur et toujours active, même si c’est principalement Sophie Lewandowski, la source du projet, qui porte.  J’ai participé le 16 novembre au webinaire, rendez-vous annuel animé ici par Sophie et Emilie Chapuis. Il y a aussi un week-end par an en présentiel auto-géré.Ce que j’en garde c’est la proximité et la profondeur des partages malgré le nombre que nous étions et les témoignages divers et variés (Cissao sur la paix en Casamance, Léontine sur un projet de centre de formation au Burkina, Tarik sur la gouvernance des entreprises au Maroc, moi sur l’accompagnement des enfants en homeschooling.)  

Ce que j’aime dans TSE c’est notre diversité et la solidarité qu’il y a entre les membres. On peut y demander du soutien pour nos projets par exemple sous forme de co-développement (avec un process en CNV), c’est différent de l’empathie. Ca permet de trouver inspiration pour avancer. Récemment 6 personnes de 4 pays différents m’ont consacré 2 heures de leur temps pour me soutenir dans le « codev » de mon projet professionnel. Ca donne des ailes ! »

L’initiative est partie de Sophie Lewandowski. Celle-ci vit actuellement à la campagne vers Aubagne en France après avoir vécu 15 ans en Afrique et en Amérique Latine…  étant chercheure en socio-anthropologie à l’Institut de Recherche pour le Développement, engagée dans des projets de développement locaux et internationaux et devenue aussi formatrice en CNV du CNVC.  Parmi les vidéos qu’elle a produites, fruit de ses recherches, découvrez cette mini-vidéo de 3’10’’ sur une « petite question scientifique » : « Qui décide des savoirs scolaires dans le monde ? » (12) Qui décide des savoirs scolaires dans le monde ? – YouTube Elle écrit : « La CNV est pour moi une magnifique approche pour nous relier au-delà de nos cultures, de nos opinions, de nos histoires. Oser affirmer ce qui est important pour nous, tout en écoutant et recherchant les solutions au service de tous. Développer une posture coopérative dans notre quotidien, dans nos équipes et nos actions sociales. S’offrir des moments de calme et de ressourcement. » Elle propose un cursus CNV-Transition en se fondant sur une CNV systémique .

Pour en apprendre plus sur le collectif, allez sur CNV-TSE 

Les membres du collectif se définissent comme des tisserands de connexions, de projets, de nouveaux récits… Si vous souhaitez tisser avec eux, contactez-les à l’adresse : cnv-tse@mailo.com