Autour du lien CNV et Biodanza – Interview de Christone Vincent le 27.04.2022 (version courte)

Jacqueline De Picker a interviewé Christone Vincent autour du lien entre la CNV et La Biodanza.

Vous pouvez retrouver la retranscription intégrale de l’interview ici.

Voici, de façon résumée, quelques extraits de l’échange entre Christone et Jacqueline :

Jacqueline De Picker (JdP) : Pourrais-tu donner une courte définition de ce que sont la CNV et la Biodanza pour toi ?

Christone Vincent (CV) : Quand j’ai rencontré la Biodanza, la première chose que je me suis dite c’est « ah ! c’est de la CNV dans le mouvement »

Dans la philosophie de la Biodanza, il y a les mêmes repères que dans celle de la CNV : comment je mets la vie au centre ? Comment je prends soin de la relation humaine et de la relation à tout le reste du vivant (pas uniquement aux êtres humains) ?

Je pense que si Marshall Rosenberg et Rolando Toro Araneda (N.B. les créateurs de respectivement la CNV et la Biodanza) s’étaient rencontrés cela aurait fait des étincelles créatives très intéressantes.

Pour moi, la CNV est une manière d’être au monde qui prend soin de la vie sous toutes ses formes, avec cette notion qu’aucun être vivant n’est plus important qu’un autre. Le processus développé par Marshall va soutenir cette conscience de l’attention au vivant. Mais le processus ce n’est pas l’essence de la CNV, c’est juste un de ses outils.

Dans la Biodanza, la danse est également un outil au service de réhabiliter notre joie de vivre, notre affectivité les uns envers les autres, notre capacité à créer la vie et le monde dans lequel nous voulons vivre, dans lequel tous les êtres humains et tous les autres êtres vivants sont pris en compte.

JdP : Pour les gens qui ne connaissent pas la Biodanza, peux-tu expliquer ce dont il s’agit ?

CV : Pour moi la Biodanza est vraiment un art de vivre pour se développer humainement via le mouvement, la danse, la rencontre. Cette « danse de la vie » (bio = vie), est un système de danse développé par Rolando Toro Araneda, un génie pluridisciplinaire (anthropologie, psychologie, biologie, physiologie, mythologie, poésie, musique, ethnologie, etc.) qui avait une immense soif de connaissances et une grande capacité à faire du lien entre les différentes spécialités.

Il a mis toutes ces sciences et ces arts au service de la création d’un modèle théorique qui part du principe que l’humain est un être de potentiels qui ne demandent qu’à se déployer, dans 5 grandes familles :

  • Vitalité : l’équilibre biologique, ma capacité à alterner activité et repos, à mobiliser mon énergie et aussi à me réguler.
  • Sexualité : le plaisir de vivre, pas uniquement le plaisir génital ou sexuel : manger, sentir la chaleur du soleil sur ma peau, tout cela est lié au plaisir d’être vivant.
  • Créativité :  la capacité de créer les conditions de vie saines pour moi
  • Affectivité : la capacité à aimer et être aimé
  • Transcendance : l’expansion de conscience, la reliance « au tout »

Il s’agit donc de se créer dans le quotidien des conditions de vie favorables à l’expression de ces 5 lignes de potentiels humains.

JdP : Concrètement, comment se passe une séance de Biodanza ?

CV : La Biodanza est un rituel, une cérémonie avec des moments concrets, précis, chargés de puissance et de sens et vécue en groupe.

Une séance (appelée « vivência » = vivre intensément l’instant présent) est constituée « d’un temps de parole vivencielle » (temps d’expression du vécu sensible et significatif de la séance précédente), de la présentation du thème du jour, d’apports théoriques sur la Biodanza puis d’une dizaine de propositions d’exercices dansés sur une musique. Cette série de propositions, va permettre de créer des conditions favorables à l’expression des potentiels humains des 5 lignes.

Durant les exercices dansés, les mots ne sont plus utilisés afin de se connecter aux sensations, à l’expérience sensible et vivante de la vivência.

Le rythme des propositions des exercices dansés varie au fil de la vivência. La mobilisation de l’énergie vitale au début se fait avec des musiques plutôt actives afin de développer la conscience de soi et renforcer l’identité saine. Ensuite, nous allons commencer à ralentir pour développer la sensibilité, pour aller vers une conscience élargie qui ne perçoit plus de frontière avec l’autre et ce qui est autour. Cela nécessite un vrai ralentissement.

En fin de séance, le rythme reprend de façon plus active afin de se reconnecter ici et maintenant.

JdP : Au début tu disais que la CNV et la Biodanza sont un peu la même chose, quelles sont les valeurs communes aux 2 ?

CV : Ce sont les valeurs que j’y vois, peut-être que quelqu’un y verrait autre chose :

  • Mettre la vie au centre : c’est cette attention, ce respect, ce soin au vivant.
  • Notion d’équivalence (pas « égalité » car nous ne sommes pas égaux) : j’ai autant ma place sur Terre que les autres simplement parce que je suis vivant et je n’ai rien à prouver ni à faire de spécial pour appartenir à la communauté humaine. Mes besoins comptent autant que ceux des autres, indépendamment de mes choix de vie. Cette équivalence irradie dans tout.
  • Donner = recevoir : c’est un seul et même mouvement qui invite à avoir confiance en l’abondance du vivant. La peur de manquer crée les conflits et la séparation entre les êtres.
  • Authenticité : être moi-même, me révéler comme je suis, et accueillir l’autre comme il est. Parfois ce « comme il est » franchira ma limite actuelle et je vais avoir à dire « non ».
  • Empathie : accueil inconditionnel de ce qui se vit en moi et en l’autre, qui va aussi permettre d’entendre nos limites respectives et de trouver les chemins du vivre ensemble en paix.
  • Place faite à l’émotion : laisser s’exprimer le mouvement de la vie (rien à « gérer » ni à réfréner).
  • Célébration : être capable de dire et d’entendre le « oui » en moi, capacité à plonger pleinement dans la joie du vivant. Voir et reconnaître la beauté de la vie, la beauté des êtres, leur potentiel.
  • Revenir à l’essentiel : ce que Marshall appelle les besoins, et savoir lâcher mes préférences.
  • Le changement social : Marshall disait « si tu fais de la CNV pour aller bien dans un monde qui ne va pas bien, tu te sers de la CNV comme d’un narcotique » et Rolando : « être sain dans un monde malade, c’est être malade aussi sans s’en rendre compte ».
    Tous les êtres vivants sont interconnectés donc pour « aller bien » dans un tel monde cela nécessite que nous nous coupions de l’intensité de la douleur que nous ressentirions si nous étions connectés à la souffrance vécue par le reste du vivant.
    Un des objectifs majeurs de Marshall : changer le monde en modifiant les structures créatrices de violence pour en créer d’autres au service du vivant.

Jdp : La notion d’interdépendance, comment la vois-tu dans la CNV et dans la Biodanza ?

CV : Aujourd’hui la science montre ce que des traditions séculaires disent depuis très longtemps : tous les êtres sont reliés les uns aux autres dans l’invisible car même si avec notre perception visuelle nous avons l’impression d’être des corps séparés, toutes nos particules communiquent de l’information à chaque instant. Comme j’appartiens à un système global, à chaque instant, chacune de mes actions est perçue par les autres, consciemment ou non, et elle vient informer le système qui s’ajuste alors.

Marshall parle de connexion empathique : que vit l’autre en lien avec ce que je viens de dire ou faire ?

En Biodanza, il y a la notion de feedback : quand je m’approche de toi, que je fais un geste ou un toucher, je suis très à l’écoute de comment tu le vis pour voir comment je vais m’ajuster tout en étant attentif à ce qui est bon pour moi.

Biodanza et CNV invitent à développer au fur et à mesure ma conscience de cette interdépendance : avoir conscience que mes actions ont un impact que je peux plus ou moins connaître à l’avance et pas vraiment contrôler, et de choisir consciemment de me mettre en lien, si j’en ai l’envie, la disponibilité et la capacité. Ce n’est pas une obligation, c’est un choix libre.

Si je trouve ma paix intérieure, je peux créer la paix à l’extérieur. Biodanza et CNV, invitent à commencer par se pacifier soi-même, à se reconnecter à la puissance de vie, et c’est comme cela que nous allons être en paix dans les relations 2 à 2, puis collectivement car de proche en proche nous allons nous rendre compte que nous sommes entourés d’êtres vivants et qu’en prendre soin contribue à la paix collective.

Donc tout cela est une responsabilité collective. Le système c’est nous. SI nous n’avons pas conscience de cela, nous alimentons une violence systémique phénoménale que Marshall et Rolando ont tenté de faire disparaître chacun à leur manière.

JdP : Au niveau de la notion de responsabilité, il y a aussi des connexions entre les 2 ?

CV : Pour moi, la respons-abilité est ma capacité à répondre à ce que la vie me propose. Elle est présente à chaque instant et c’est mon pouvoir de me rendre la vie belle ou misérable. Elle prend plusieurs formes qui toutes m’appartiennent (je n’ai pas la responsabilité de cela chez les autres), et avec lesquelles j’ai du pouvoir d’agir sur mon monde :

  • Les mots que j’emploie.
  • Les pensées : même si j’ai l’impression de ne pas les contrôler, elles sont chez moi.
  • La prise en compte et la satisfaction ou non de mes besoins.
  • La prise en compte de mes sensations corporelles et les interprétations que j’en fais en choisissant d’y associer le nom d’une émotion.
  • Mes actions, notamment ce que je fais en lien avec ce que je perçois être l’impact de mes actions.

Pour Marshall cette notion de responsabilité est fondamentale, notamment quand il parle de colère, honte et culpabilité. Il insiste bien sur le fait que ce ne sont pas des émotions mais des états mentaux dans lesquels, au lieu de voir en quoi cela parle de l’état de prise en compte et/ou de satisfaction de mes besoins, je perds mon pouvoir et ma responsabilité en accusant l’autre d’être responsable de ce que je vis (colère) ou en me tapant dessus moi-même en m’accusant de tous les maux (culpabilité et honte).

Pour Rolando la responsabilité va surtout se manifester dans la ligne de la Créativité, dans ma capacité à créer des conditions d’une vie épanouissante où mes potentiels se déploient. Il posait 3 questions pour définir la qualité globale de ces conditions : où veux-tu vivre ? Comment ? Et avec qui ? Pour moi par ex : 

  • « Où » : je préfère vivre dans un environnement naturel avec du calme et avec la vie qui a de la place pour pousser plutôt que dans une ville, avec les buildings, le béton, les voitures, le bruit.
  •  « Comment » : j’ai choisi de mettre autant que possible de la conscience et du plaisir dans chaque action que je fais, plutôt que de passer ma vie dans un travail qui m’ennuie ou m’épuise jusqu’à la retraite pour ensuite « profiter de la vie ».
  •  « Avec qui » : je me suis petit à petit entouré de gens avec qui j’ai des relations saines, respectueuses, joyeuses, où nous prenons soin les uns des autres, plutôt que de gens dont l’axe de vie est « moi d’abord et les autres après » ou « je me sacrifie pour toi et peut-être que je m’occuperai de moi ensuite ».

JDP : Est-ce que, concrètement, tu pourrais expliquer comment en Biodanza nous explorons les thèmes : « comment dire non ? » et « comment faire une célébration ? »

CV : Je donne des stages de 3-4 jours avec CNV et Biodanza (sur plusieurs thèmes différents) avec CNV en journée puis Biodanza en fin d’après-midi avant le diner. Cela permet de reposer le mental qui se sera souvent beaucoup activé avec la CNV (même si je pratique une CNV très corporelle et qui va plus dans le sentir que dans le mental). Cela permet aussi d’intégrer par le corps tout ce qui a été vécu dans la journée. La thématique de la vivência de Biodanza de l’après-midi est en lien avec ce que nous avons exploré dans la journée avec la CNV.

J’anime 4 ou 5 vivências dans tout le stage donc il y a plein de propositions différentes qui vont permettre d’explorer, dans toutes les thématiques imaginables du vivant, des qualités de mouvements particulières sur des musiques spécifiques, ce qui va permettre de déployer les 5 lignes de potentiels et de renforcer l’identité profonde de chaque personne.

Une des propositions majeures de la Biodanza, c’est la « rencontre ». Cette rencontre nous fait développer l’écoute fine de ce qui est juste pour chacun, sans l’usage des mots. C’est déjà une manière d’être attentif aux besoins et aux limites de chacun. C’est un (ré) apprentissage du dire « non » en arrêtant d’avancer, en arrêtant d’offrir du contact, en sortant d’une rencontre qui ne me convient pas.

En Biodanza il existe 22 « positions génératrices » (PG), des postures archétypiques qui ont la même signification pour toute l’humanité partout dans le monde (cela rejoint la notion d’universalité des besoins de Marshall).

Pour dire non, il y la PG de Valeur qui renvoie à la capacité́ d’avoir ses propres pensées, sensations et désirs : yeux ouverts, jambes stables, je laisse monter mes bras en croix devant moi, poings fermés, intérieur des bras vers mon torse, avec l’intention de protéger une valeur dont je me sais détenteur, de prendre soin de l’espace qui se trouve entre mon torse et mes bras. Dire « non » c’est dire « oui » à prendre soin de cet espace, cela rejoint complètement ce que disait Marshall : dire « non » à la demande = dire « oui » à mes besoins.

Pour la gratitude, le simple fait de danser, de se regarder, de s’offrir nos sourires et nos larmes, est une célébration de la vie.  Il y a des rencontres plus spécifiques avec certaines musiques dans lesquelles nous allons vraiment mettre l’accent sur reconnaître la beauté de l’autre, reconnaitre notre propre beauté.

Dans la proposition de la « marche de l’exaltation de sa propre présence », je vais marcher lentement, les yeux ouverts, au centre de la ronde pour que et moi et le monde reconnaissions la beauté de qui je suis.

« Le tunnel de qualification » permet à la personne qui entre dedans de recevoir un cadeau chuchoté à son oreille par les membres du groupe formant le tunnel. Il reçoit en quoi sa présence dans le monde touche les membres du groupe (en évitant les jugements, et en s’axant sur des faits et des besoins nourris). Cela redonne de la douceur, de l’amour, du soin là où les gens ont parfois vécu de la critique, de la dévalorisation et où il peut y avoir encore beaucoup de douleur.

JdP : Dans la connexion à soi et à l’autre, peux-tu donner quelques exemples de pratiques en Biodanza ?

CV : Lors de « la synchronisation rythmique », une danse à 2 dans laquelle nous sommes connectés par le regard, nous allons synchroniser notre mouvement : Nous allons trouver une manière de vivre une danse joyeuse et agréable pour chacun de nous, avec nos corps d’aujourd’hui, avec les différences qui sont les nôtres. Comment prendre soin de moi et de toi en même temps, comment prendre en compte qui tu es sans m’écraser ? Cela rejoint ce que disait Marshall sur la prise en compte des besoins de chacun. Cette intention de créer ensemble est très présente dans les propositions de Biodanza.

Plusieurs propositions réhabilitent le contact physique et donc le lien tout en étant à l’écoute de moi et de l’autre. De manière non verbale et non élaborée mentalement, cela développe mon attention à moi et à l’autre, en créant des relations hors du rapport dominant-dominé.

En plus des effets physiologiques importants (stimulation des différents systèmes du corps), la Biodanza développe cette conscience de moi, de l’autre et de l’environnement au fur et à mesure des vivências.

JdP : Au niveau de la connexion à soi, pour quelqu’un qui a des difficultés à être dans le ressenti des émotions et à repérer ses besoins, tu vois des possibilités ?

CV : dans toutes les séances de Biodanza, il y a plusieurs phases. Dans la « phase d’activation » qui me connecte à ma puissance de vie, à l’intensité de mon feu intérieur, à mon enracinement dans la terre, à ma capacité à être léger dans l’air, je vais ressentir des sensations physiques (chaleur, transpiration, essoufflement, le toucher, …). Via cette phase je réhabilite déjà ma capacité à sentir.

Dans la 2ème phase, où nous ralentissons le mouvement, nous allons développer des perceptions plus sensibles, plus fines (densité de l’air, picotement, tonus, …) que je ne sentais peut-être pas quand je dansais activement. 

Dans l’échange de regard avec l’autre, je vais me laisser toucher plus profondément, parce que ralentir permet un contact plus profond avec soi-même et avec l’autre.

Certaines propositions comme « la ronde de bercement » nous reconnectent à la vie qui circule en nous et aux émotions que cela nous fait ressentir.  Dans la « rencontre à 2 », le regard me permet de me laisser toucher par l’émotion.

Cette sensibilité aux ressentis se développe progressivement au fur et à mesure des vivências où j’augmente mon vécu de sécurité dans le groupe. Cette sécurité m’apporte le confort nécessaire pour choisir librement d’être en relation avec l’autre et pour me montrer tel que je suis. Je peux me révéler et me laisser toucher.

Il n’y a jamais d’obligation à sentir quoi que ce soit ou à essayer de sentir quelque chose de particulier. Sur le plan existentiel, l’invitation est de profiter de chaque instant de chaque rencontre et de reconnaître la préciosité de l’instant présent, à être pleinement ici et maintenant. 

JdP : La grosse différence c’est que d’un côté on est plus dans le verbal et de l’autre dans le corporel, tu vois encore d’autres différences ?

CV : Je crois qu’il y a une différence de conscience liée à comment chaque pratique aborde la notion de « mettre la vie au centre ». Cela dépend aussi de comment la Biodanza et la CNV sont transmises et reçues.

Du fait de l’absence de mots en vivência, et malgré les espaces de partages vivênciels proposés en début de séance, je peux pratiquer la Biodanza pendant 15 ans et ne pas savoir nommer (voire avoir conscience) que j’ai des besoins, ni savoir demander à l’autre verbalement (ou me demander à moi-même) comment prendre soin de mes besoins de manière concrète et ouverte au dialogue, ni avoir conscience que je peux verbaliser à l’autre ma gratitude ou mon inconfort en prenant ma responsabilité, ni savoir écouter ce qui se vit en l’autre en pouvant lui verbaliser ce que j’ai perçu chez lui.

De même je peux pratiquer la CNV depuis 15 ans et avoir peu de conscience de l’espace physique autour de moi, de l’impact de mes gestes et mouvements sur l’autre et sur moi-même. La pratique de la Biodanza aide à développer cette présence-là.

Donc je vois beaucoup de similitudes entre ces 2 arts de vivre, et je crois que chacun a beaucoup à offrir à l’autre car ils sont complémentaires. C’est pour cela que je combine les 2 dans un même stage et que j’invite les gens initiés à la CNV à aller vivre de la Biodanza et inversement.

JdP : Je pense que c’est une très belle conclusion. Souhaites-tu ajouter quelque chose ?

CV : Grand merci à toi pour ce temps, notamment parce que chaque fois que quelqu’un me pose une question cela me permet d’aller rencontrer la réponse de maintenant, qui est différente de celle de la semaine dernière et je peux me laisser surprendre par la nouveauté qui surgit (en lien avec mon chemin parcouru jusqu’à ce moment précis) C’est très précieux pour moi, cela garde les réponses vivantes et pour moi CNV et Biodanza sont des arts de vivre toujours vivants et en évolution.

Je vous donne ci-dessous les liens vers les sites où vous pouvez trouver les cours de Biodanza en Belgique, en France, idem pour la CNV, et aussi mon site.

hpps://cnvbelgique.be

https://www.cnvformations.fr

https://biodanza.be

https://biodanza-federation-france.com

https://www.christone.fr