Nouvelles du Cercle Afrique – février 2021

La pandémie du COVID-19 cause beaucoup de frustrations dans les aspects les plus divers de la vie. En même temps, elle nous pousse d’être plus créatifs. C’est ainsi que nous parvenons aujourd’hui, avec la magie de nouvelles technologies, à nous réunir. Tout en étant au bout du monde les uns des autres. Notre dernière réunion a rassemblé par zoom, la quasi-totalité des formateurs du Cercle Afrique éparpillés entre Melbourne (Australie) et Bruxelles (Belgique) ; en passant par Bujumbura (Burundi), Cotonou (Benin), Ouagadougou (Burkina Faso), Djerba (Tunisie), Casablanca (Maroc),  Londres (Angleterre) et Yaoundé (Cameroun). Nous avons pris du temps à savourer la joie et le plaisir de la connexion, comme si on se retrouvait, comme du temps de nos ancêtres, autour du feu sous le baobab.  Sauf que ce nouveau baobab virtuel autour du zoom est juste magique par sa capacité à réduire les distances cosmiques qui nous séparent en espace d’un écran d’ordinateur !

Au-delà de nos échanges de nouvelles et de nos activités respectives, un projet commun mobilise notre temps et notre énergie. C’est le projet GIRAFRICA.

Cette nouvelle structure est occupée à conceptualiser un curriculum pédagogique. Celui-ci servira de tronc commun pour former d’une part un parcours de certification et d’autre part un parcours de formation d’acteurs de paix.  Un parcours plus adapté aux réalités africaines en termes de déplacement et de coût de la formation. Car si chaque Africain qui souhaite être certifié doit commencer par acheter un passeport, payer son visa, garantir son séjour en Europe,  payer les frais des stages résidentiels sans compter des interminables RAP…, à cette allure là, aucun Africain surmonterait autant d’obstacles … alors la CNV serait  sélective !   Pourtant  la CNV se veut inclusive. C’est donc la raison d’être de GIRAFRICA. Ceci pourrait  nécessiter des déplacements de l’équipe certificatrice par zone géographique rassemblant plusieurs pays, au cas où les conditions du virtuel n’y sont pas réunies.  Ce qui requiert un investissement financier conséquent.

Les formateurs du Cercle Afrique seront consultés pour imaginer ce que serait leur rôle dans le fonctionnement de GiRAFRICA, ou dans l’encadrement des acteurs de paix dans leurs pays respectifs.

 Les travaux avancent lentement et sûrement, en espérant que la première promotion puisse démarrer en septembre prochain. L’idée est de démarrer avec un groupe d’une douzaine de candidats sur une cinquantaine d’inscriptions reçues.  InchAllah !

Pour rappel, le Cercle Afrique compte à ce jour 13 formateurs certifiés pour l’ensemble du continent. Soit trois fois moins que le nombre des formateurs pour le seul pays de Belgique. Le Cercle Afrique se réjouit de faire du mieux qu’il peut pour être actif dans le réseau CNV, tant au niveau mondial que national. Car en effet, il est représenté au niveau de l’association belge pour la CNV par Jean-Baptiste N. (Burundi), au niveau de GIRAFRICA par Pierre M. (RDC) et au niveau CNVC mondial par Amal M. (Maroc). Le Cercle exprime sa profonde gratitude à l’égard de l’ACNV-Belgique pour le don de mille Euro reçus en 2020, en faveur des formations prévues en Afrique. Car les participants sont tellement démunis au point qu’ils n’ont pas de quoi payer les frais des formations. Merci d’avance pour ceux qui peuvent contribuer, notre numéro de compte est indiqué ci-dessous.

CERCLE AFRIQUE IBAN:   BE23 9795 4469 2791   BIC: ARSPBE22  Banque ARGENTA
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