Lors de la conférence du 19 avril 2017 de Thomas d’Ansembourg sur « La Paix ça s’apprend », une intervenante a mentionné ceci :
« L’autre chose qui me questionne, c’est les titres et les certifications : on doit avoir un diplôme, on doit avoir un certificat, être certifié CNV, etc…
Moi j’ai envie de promouvoir la CNV, j’ai envie de continuer ma transformation et de pouvoir participer à la transformation du monde, donner beaucoup de bonnes énergies et voilà, c’est encore quelque chose qui me fait un peu peur ou qui m’inquiète de voir que si je ne suis pas certifiée CNV, est-ce qu’on va m’écouter ou .. des choses comme ça qui m’inquiètent un peu. »
Voici la réponse de Thomas d’Ansembourg :
« Je vous encourage à suivre votre élan. Si vous aimez cette approche, qu’elle vous parle, qu’elle vous touche, que vous avez envie de la transmettre, suivez votre élan.
Alors le fait de ne pas être certifié, ce n’est pas l’essence de votre élan, votre élan est sans doute de transmettre, de faire connaître, et effectivement, nous proposons aux gens qui voudraient s’afficher comme formateurs certifiés d’avoir suivi avec une certaine rigueur un cursus qui nous permet à nous, réseau, d’être rassuré que l’on peut promouvoir cette personne, l’encourager, la mettre dans des programmes, compter sur elle, faire du travail d’équipe et qu’elle a vraiment intégré les processus. Voilà. C’est une façon de mesurer l’intégration.
Vous n’allez pas faire une opération de chirurgie sans avoir étudié la chirurgie et avoir quand même passé quelques tests que vous êtes bon chirurgien. Et il peut se faire que dans l’approche de la Communication NonViolente, on entre dans une certaine intimité qui est proche de l’opération à cœur ouvert et qui demande du tact, de la délicatesse, de l’attention et donc pas mal d’années quand même de pratique avec une supervision. C’est ça l’idée, voyez. C’est d’avoir été dans un « Nous », de ne pas faire cavalier seul.
Mais cela ne vous empêche pas d’en faire ce que vous voulez, si vous ne prétendez pas que vous êtes certifié. On a juste, en organisant la certification, voulu rencontrer le phénomène que certaines personnes après trois jours, ont compris le « truc », parce qu’il y a un certain « truc » et se disent « J’ai tout intégré, j’enseigne », alors que, personnellement, il m’a fallu des années de pratique pour sentir que je pouvais vraiment transmettre et enseigner. Voyez. C’est pas un « truc », c’est vraiment une qualité de conscience, c’est regarder les choses à un autre niveau de conscience. »
Pour une présentation de la certification en francophonie et les étapes pour y accéder, voyez le site de la certification
